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  • Passionée de broderie et loisirs créatifs en tout genre
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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 07:30

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     Aujourd'hui, j'ai envie de vous raconter une autre de nos belles légendes, celle du Roi Marc'h, le roi aux oreilles de cheval... (Cette histoire me tient à coeur car elle débute dans ma région...)

 

     Il était une fois, comme l'on dit toujours pour commencer un conte... un roi appartenant à la tribu royale du Cheval et qui portait le nom qui lui allait fort bien de Marc'h (qui veut dire en breton : cheval). Ce roi avait son palais à Ploulmarc'h (aujourd'hui Plomarc'h) près de Douarnenez. Soit dit en passant ce site mérite votre visite si vous passez dans la région, mais revenons à nos moutons ou plutôt à notre cheval Marc'h.

 

     Donc Marc'h, roi de Poulmarc'h, possédait un cheval comme on en n'a jamais vu et on ne verra jamais (c'est tout le charme des légendes ça...). Ce cheval (un peu magique, bien sûr) faisait des bonds si légers à travers la lande, pardessus les rivières, que ces sabots ne laissaient jamais de traces sur le sol. Il était capable de galoper sur l'eau aussi bien que sur la terre, rien ne l'arrêtait pas même la mer en furie d'où son nom de Morvarc'h (cheval marin en breton).

 

    Le plus grand plaisir de Marc'h était d'enfourcher Morvarc'h et de chasser cerfs et sangliers. Un jour, lors de l'une de ces chasses dans la forêt, il aperçu une biche d'une blancheur immaculée. Il n'avait pas souvenir d'avoir jamais vu une biche aussi belle. La biche s'enfuit en l'apercevant et Marc'h partit à sa poursuite dans un galop d'enfer sans parvenir à la rejoindre. La suite royale fut bientôt distancée de très loin, Marc'h et son cheval Morvarc'h traversèrent la forêt du Neved, débouchèrent dans la riche plaine du Porzay sans pour autant rattraper la biche. Elle finit par arrivé sur le rivage de la baie de Douarnenez. Ne pouvant aller plus loin, elle fit un bon incroyable jusqu'à un rocher se dressant au-dessus de la mer.

 

    Elle reste là, haletante. Se tournant vers le chasseur, elle le regarda, une larme coulant de ses grands yeux de velours. Mais le roi, impitoyable, tira une flèche de son carquois, banda son arc... La biche poussa une longue plainte semblable au gémissement d'un enfant, mais Marc'h resta insensible et décocha sa flèche...

 

Voilà un début prometteur, mais l'histoire ne s'arrête pas là bien sure. la suite bientôt...

 

A bientôt et bonne journée.

 

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 11:52

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      Voila comme promis la suite très vite, je ne vous laisse pas trop sur votre faim :

 

     Donc le vieux mendiant et le jeune homme se retrouvèrent vers les Menhirs. Ils restèrent à perler jusqu'à ce que sonnât le premier coup de minuit. Alors un bruit effroyable se fit entendre et ils virent les Menhirs quitter leur place et partir à l'assaut de la rivière dans un bruit d'orage (imaginez le boucan que font tant de Menhirs de déplaçant, j'en ai mal aux oreilles rien qu'à y penser). Et les menhirs disparurent dans la nuit.

 

     Les deux hommes allèrent vivement vers les trous manquant l'emplacement des Menhirs et y trouvèrent des merveilles. De l'or, de l'argent, des joyaux et cela à profusion. Ils furent empli de joie en voyant toute cette richesse à portée de mains et chacun rempli en hâte son sac. Quand d'un coup, il entendirent le bruit d'une charge de cavalerie, les Menhirs étaient de retour. Le jeune homme les vit accourir , penché en avant et brisant tout sous leur masse imposante. Il se leva et dit en hurlant :

     - Sauvons-nous ! Nous sommes perdus !!!

     - TU es perdu, lui dit le mendiant. Aussi vite que tu courras, aussi vite il te rattraperons. Moi, je ne crains rien. Ah, c'est vrai, j'ai oublié de te prévenir qu'il fallait prendre de l'herbe à croix et un trèfle à quatre feuille. Mais merci est ma victime, celle que j'offre en sacrifice.

 

     Le jeune homme prit ces jambes à son cou mais rien y fit, les pierres étaient déjà là. Elles s'écartaient devant le mendiant qui brandissait le bouquet magique et fonçaient vers lui. Plein de courage, il leur fit face, s'agenouilla et fit un grand signe de croix. La plus grosse pierre qui était en tête de fille, n'était plus qu'à quelques mètres de lui et allait l'écraser.

 

      Mais brusquement la pierre s'arrêta, paru changer d'avis et fit comme un barrage le protégeant des autres pierres. Étonné, il leva la tête et reconnu le Menhir sur lequel il avait gravé une croix. C'était désormais un Menhirs christianisé qui ne pouvait plus nuire à un autre chrétien.

 

     Le menhir resta immobile jusqu'à ce que tout les autres ait retrouvé leurs places. Alors il s'élança vers sa propre place et en chemin croisa le mendiant. La pierre l'écrasa de tout son poids, les talismans n'ayant plus aucune prise sur elle.

 

     Le jeune homme avait chargé sa musette d'assez de richesse pour être le plus riche que le plus riche de la région. Il eut sans peine la main de Rozenn. Et depuis, on  n'entendît plus parler eux...

 

    Voila, vous connaissez la fin de cette histoire.

 

   A bientôt et bon dimanche à tous.

 

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 18:01

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     Tout d'abord, je souhaite toutes vous remercier pour vos commentaires. Cela fait très chaud au coeur de lire de si gentilles choses.

 

     Et suite à la demande de Mimi voila la suite de la légende :

 

     Une vielle croyance bretonne veut que le soir de Noël les animaux aient le don de parole. Un jour, un mendiant trouve refuge dans une grange et entends les secrets partagé par les animaux. Il découvre que la nuit du nouvel an les Menhirs de Plouhinec vont boire à la rivière les laisse leurs richesses. Mais pour les avoirs, il faut le sacrifice d'un chrétien au Diable.

 

 

     Le lendemain, le mendiant se réveilla à l'aurore et se mit en quête de l'herbe à la croix et du trèfle à quatre feuilles. Vous pensez bien qu'il lui fallu bien du temps à travers la campagne, les landes et les forets pour trouver tout cela. Il ne fut de retour que la veille du jour de l'an. Mais il lui manquait encore un chrétien à faire écraser par les menhirs, et ça, ça courre pas les rues...

 

     Il alla faire un tour sur la lande de Plouhinec pour repérer les lieux. Il trouva parmi les menhirs un jeune homme à l'air très affairé. Il gravait sur un menhirs une croix.

     - A quoi joues-tu, mon garçon ? demanda-t-il.

     - J'essaye de m'attirer les bonnes grâces du ciel en christianisant ces pierres des temps anciens.

     - Tu as sûrement quelques choses d'important à demander ?

     - Oui,j'aime depuis toujours Rozenn. mais son père ne voudra point de moi pour gendre.

     - Il te manque de la fortune ?

     - Eh oui, je ne suis pas assez riche pour lui.

     - Tu m'es bien sympathique de ce fait, je vais partager un secret avec toi. Je connais le moyen de s'enrichir cent fois plus que le plus riche de la région.

     - Et que vous faut-il en échange? S'il s'agit de mon âme, passez votre chemin!!!

     - Pas du tout, je te demande juste de prier pour moi et un peu de courage.

     - Je suis prêt à affronter le Diable lui-même pour ma Rozenn. (il ne pensait pas si bien dire).

 

     Il se donnèrent rendez-vous une heure avant minuit. Le mendiant arriva avec un énorme sac à pommes de terre et le jeune homme une simple musette. 

 

     La suite très bientôt...

 

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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 18:35

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  Les contes et légendes font parti de la vie en Bretagne. On ne peut pas passer à côté. De ce fait, j'ai décidé de vous faire partager un certain nombre de mes contes favoris.

      Puisque la période des fêtes de in d'année vient à peine de finir, je vous propose un conte de Noël.


                      
Les Menhirs de Plouhinec

     Tout le monde sait, en Bretagne, que durant la nuit de Noël, quand minuit sonne, les animaux ont la capacité de parler. Une nuit de Noël, un vieux mendiant fut accueilli pour la nuit dans la grange d'une ferme de la paroisse de Plouhinec, quand à l'heure où sonne minuit, il entendit la conversation de deux boeufs :
     - Eh bien, mon frère, disait l'un, qu'as-tu de nouveau à me dire depuis un an que nous n'avons pu parler ?
     - Je n'ai pas grand chose à raconter, mon frère, d'autant qu'il y a des oreilles humaines qui traînent.
     - Ah! Tu parle de ce mendiant trop vieux pour ce rendre à la messe de minuit. Ne craint rien, il est si vieux et fatigué qu'il doit dormir profondément.
     - Pauvre homme, quand je pense qu'il va continuer sa vie si difficile alors que nous sommes arrivés à l'année où tout homme un peu vif pourrait devenir riche.
     - Qu'est-ce que tu raconte ?
     - Tu sais que tous les cent ans, les menhirs de la lande vont boire à la rivière et que du coup les trésors qu'ils cachent...
     - ...Ne sont plus cachés.
     - Exactement.
     - Mais c'est cette année?
     - D'après ce que ma mère m'a dit, qui le tenais de sa grand-mère, il va y avoir cent ans au soir du nouvel an que cela c'est produit pour la dernière fois.

     Autant vous dire, que le mendiant loin d'être épuisé ne perdait pas une miette de cette intéressante conversation.

    - Mais prendre ces richesses n'est pas choses facile pour autant. Dès qu'elle ont fini de boire, les pierres reviennent à leur place si vite qu'il est impossible de leur échapper et que l'on périt écrasé sous leur masse, à moins d'avoir avec soi une branche de l'herbe à la crois entourée de trèfles à quatre feuilles.
     - Oui, mais sais-tu que même celui qui parvient à s'enfuir emportant les trésors ne peut en profiter?
     - Pourquoi donc ?...
     - Il faut se concilier les bonnes grâce du Diable ou tout le butin tombera en poussières.
     - Et comment fait-on cela?
     - C'est simple, il faut donner en échange du trésor la vie d'un chrétien, en s'arrangeant pour que les menhirs écrasent quelqu'un d'autre.

     Le mendiant se disa qu'il savait ce qu'il lui restait à faire et s'endormit heureux en rêvant aux richesses qui lui tendaient les bras...


     Voila la première partie de ce conte. J'espère que cette nouvelle rubrique vous plaira. Comme tout les conteurs, je vous laisse un peu sur votre faim. La suite dans quelques jours. Patience...

     Je vous souhaite une bonne soirée et à demain.

HiverBS

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